Je dois dire que le discours de la rapide et furtive DGS était tout en finesse et nuance. Toutefois il faut tempérer un peu ce rôle de chevalier blanc car n’ayons pas la mémoire trop courte et certains se souviennent encore des conseils de la zélée chef de cabinet !
Néanmoins contrairement à d’autres qui se taisent elle rejoint la longue liste de ceux (élus, salariés) qui ne pouvaient cautionner ces méthodes. Pouvoir se regarder dans le miroir le matin en se maquillant ou se rasant n’a pas de prix. Elle rejoint la cohorte de ceux qui ont dit stop, qui ne pouvaient continuer à se fourvoyer dans un système totalement dénué d’humanisme, de cohérence de ligne directrice claire, mais également construit afin que le collectif serve le plus petit nombre ; ce qui est la négation même du service public ! Il est quand même extraordinaire que les plus jeunes donnent des leçons de courage à des élus de la république !
Mais aujourd’hui en rentrant du marché je suis passé par une institution qu’est le Bon Accueil et je reconnais de moins en moins cette institution. Je me pose la question mais que se passe-t-il ? Certes l’accompagnement de nos parents est toujours bon, car le personnel est de qualité, mais les discours changent de ce que j’ai connu par le passé. J’entends rentabilité, coût de matériel trop important ! Est-ce là, la conséquence de la fuite de talents et le recrutement de professionnels amis, recommandés proches de certains élus. Je parle de talents car pendant des décennies ces EHPAD ont été gérés avec une direction commune de main de maître. Avec un intermède où l’ancien directeur géra même le CCAS ! A ce que je sache nous familles n’avons jamais eu à nous plaindre de ces directions. Aujourd’hui on apprend par les bruits de couloir le recrutement d’un nouveau directeur sur l’autre EHPAD à ce que je sache ancien collègue et amis de certains élus et de la direction, discrète, actuelle ! Qui va payer ce cadeau de fin de règne aux amis ? ! Les résidents bien évidement. As-t-on besoin d’un directeur supplémentaire alors que tout a toujours fonctionné pendant des années. Ne manquerait-il pas des personnels de terrain pour s’occuper de nos parents. Ne vaut-il mieux pas recruter des infirmières des aides- soignantes qu’un cadre supplémentaire ? Où se trouve la rentabilité sachant que ces recrutements portent sur des personnels non productifs au sens macroéconomique du terme ! Les professionnels de terrain auraient-ils tout perdu ? Sachant que l’on laisse partir des professionnels qui se sont toujours investis dans un travail difficile pour faire la place à d’autres amis très proches du pouvoir et d’association de soins palliatifs. Consoliderait-on la place des amis, est-on dans les conséquences de négociations pré-électorales. Rendez-vous en mars.
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Par : baldo
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